Le hussard Joseph Anthelme Sève

Publié le par Association Suchet, armée des Alpes

SEVE Joseph Anthelme, né le 17 mai 1788 quai Saint-Clair à Lyon. Il s'engage comme aspirant de marine sur la frégate "Le Muiron" le 23 septembre 1798. Pour satisfaire aux obligations de l'engagement son père, Anthelme, le déclare né le 1er avril 1787. Il sert en Méditerranée sur els frégates Le Muiron et Hortense de l’an VII à l’an XII. Il s'engage à la 2ème compagnie du 1er bataillon du 2ème régiment d'artillerie de marine le 25 septembre 1803. Il embarque sur Le Muiron en décembre 1804. Il est blessé d’un coup de hache à la bataille de Trafalgar le 21 octobre 1805. Il entre au 6e régiment de hussards le 26 février 1807. Brigadier le 2 mai 1807. A Pordenone, le 15 avril 1809, il réunit quelques hussards à la tête desquels il charge un peloton de hussards hongrois. Il coupe la main de l'officier qui commande ce peloton et sauve son colonel qui, encerclé, allait être fait prisonnier. Il est blessé de trois coups de sabre. Il est blessé au cours d'une opération près de Munich le 15 avril 1809 et est fait prisonnier des Hongrois. Libéré, il rejoint son régiment et est nomme maréchal-des-logis le 16 juillet 1811. Adjudant sous-officier le 1er septembre 1812. Il est blessé de plusieurs coups de sabre et d’un coup de feu à la jambe gauche à la Moscowa le 7 septembre 1812. Il a son cheval tué sous lui au passage de la Bérézina le 26 novembre 1812. Il est blessé d’un coup de lance au côté droit à Posen le 14 février 1813. Le 21 mai 1813, après la bataille de Bautzen, il refuse avec dédain le ruban de la Légion d'honneur que voulait lui remettre l'Empereur. Sous-lieutenant le 5 juin 1813. Le 26 septembre 1813, à Altenburg, commandant un peloton de tirailleurs et poursuivant l'arrière-garde des partisans du Maréchal Thielman, il les culbute et blesse et "fait prisonnier de sa main" l'officier qui la commande. Il a un cheval tué sous lui à Leipzig et reçoit un coup de sabre sur la tête le 26 septembre 1813. Son cheval est tué sous lui à Brienne le 26 janvier 1814. Le 23 février 1814, il cst chargé par le général commandant la cavalerie légère du 5ème corps d'enlever un poste de cosaques, près de la Ferté-sur-Aube. Il conduit avec beaucoup de courage cette expédition et revient avec 16 prisonniers dont 2 officiers et 3 sous-officiers. Il reçoit les félicitations du comte Milhaud, commandant le corps de cavalerie. Lieutenant au 14e régiment de chasseur à cheval le 13 mars 1814. Porte-étendard du 14e chasseurs à cheval le 1er octobre 1814. Le 1er mai 1815, il rejoint l'Etat-Major de Grouchy à Chambéry, qui demande sa promotion au grade de capitaine mais qui est refusée par le Ministre de la Guerre. Il est à Waterloo dans l’état-major de Grouchy. Il démissionne le 11 octobre 1815. À la Restauration il se plaça aux ordres de Méhémet-Ali, Vice-Roi d’Égypte. Il deviend son confident et son ami et est nommé Généralissime des armées égyptiennes. C’est sur son initiative que Ferdinand de Lesseps constructeur du Canal de Suez, Horace Vernet grand peintre de l’époque, Gustave Flaubert et Gérard de Nerval séjournent souvent en Egypte. Une de ses filles se marie avec Chérif Pacha, petit fils de Méhémet-Ali, dont la descendance régne avec les rois Farouk Ier et Fouad II. Son arrière petite-fille, la Princesse Fawzia toujours en vie, fut la première femme du Shah d’Iran. Le 5 mai 1846, date anniversaire de la mort de Napoléon Ier, le roi Louis-Philippe nomme, sur le Champ de Mars, le Généralissime Égyptien Soliman Pacha, Grand Officier de la Légion d’Honneur. Il décède le 11 mars 1860.

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