le nouvel an sous le Premier Empire

Publié le par Association Suchet, armée des Alpes

Sous Napoléon, à Noël, on se contentait d'aller à la messe de minuit qui avait lieu à l'heure dite et non pas en début de soirée. La messe de  l'église Saint-Roch était à la mode au début de l'Empire.

En revanche, on faisait la fête pour le Nouvel An : des visites amicales au cours desquelles on s'offrait de petits livres ou des almanachs comme  les "Etrennes impériales", sorte de gros calendrier des Postes avec la nomenclature des départements, les possessions lointaines. Sous l’Empire, le vœu de Napoléon est de rétablir les fêtes familiales, dont le 1er janvier, qui est vu comme l’institution d’une sage et profonde morale. Ainsi, dès le 11 nivôse an XIII, le maire de Meximieux arrête que la fête du nouvel an sera fêtée dans la commune. A Paris, c’est donc en famille ou entre amis, que l’on faisait une petite promenade pour parler, s'amuser et être ensemble ; on allait admirer les vitrines des marchands de bonbons de la rue des Lombards et du Palais-Royal qui, comme dans les boutiques appelées "A la renommée" ou "Au fidèle berger" étaient reconstituées des scénettes (parfois des batailles ou, en 1803, le passage du Grand Saint-Bernard) en dragées.

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